Une toiture recouverte de mousse devient fragile au fil du temps et il n’est pas rare que cela génère divers problèmes tels que des infiltrations d’eau, une perméabilité aux intempéries et une mauvaise isolation. Au lieu d’attendre et d’avoir à faire des réparations qui se révèlent généralement couteuses, il vaut mieux prévenir et procéder à un nettoyage régulier. Ces quelques astuces devraient vous aider dans votre tâche.
À quelle période procéder au nettoyage du toit ?
Le moment ainsi que la fréquence de nettoyage du toit dépendent du type de matériau du revêtement du toit. Vous devrez également tenir compte de l’ancienneté de votre toiture, de l’environnement ainsi que de l’état de votre toit (présence de mousses, de lichens, etc.). Comme la phase de nettoyage inclut le fait de monter sur le toit, évitez de le faire par temps venteux ou pluvieux. Préférez les temps secs et dans l’idéal, faites-le au printemps, cela vous permet de vérifier que l’hiver n’a pas trop endommagé votre toit. Répétez également l’opération à la fin de l’automne, période propice à l’apparition des végétaux indésirables (mousses, lichens, débris, feuillages, etc.).
Dans un premier temps, procédez à l’inspection du toit et vérifiez chaque côté afin d’évaluer l’étendue des dégâts. Prenez une jumelle ou montez sur une échelle de toit pour constater l’état du toit puis dans la mesure du possible, enlevez les végétaux et autres saletés qui sont à portée de main. Procédez ensuite à un nettoyage de la surface puis appliquez un produit anti-mousse et un hydrofuge sur l’ensemble du toit. À noter que cette opération est assez complexe et peut être risquée si vous avez le vertige ou si vous n’êtes pas assez équipé pour le faire de manière sécuritaire. Aussi, pour éviter tout risque de mauvaises chutes, confiez la rénovation de toiture et nettoyage à un professionnel dans le domaine.
Par où commencer le nettoyage du toit ?
Commencez par le haut et assurez-vous de passer minutieusement sur l’ensemble du revêtement de toit. Tant que vous y êtes, vérifiez s’il n’y a pas des éléments qui nécessitent d’être réparés ou remplacés. Passez ensuite aux saillies et vérifiez l’étanchéité du toit et des débords. Enlevez les nids éventuels, les branchages, les feuillages et tout ce qui pourrait endommager la toiture et rendre difficile l’évacuation des eaux usées vers les gouttières. La prochaine étape consiste à nettoyer l’ouverture et la grille d’aération avant de vérifier l’étanchéité et la jointure des fenêtres de toit et du châssis.
Une fois que c’est fait, passez aux raccords des cheminées et assurez-vous qu’ils soient aussi étanches puis vérifiez les fixations sur les faitages, les arêtes et les rives du toit. Si votre toit présente des éléments décoratifs, profitez de la séance de nettoyage pour y passer un coup de brosse. Examinez les fixations du revêtement en périphérie et assurez-vous de l’imperméabilité des jointures. Si nécessaire, nettoyez tous les recoins pour en éliminer les débris et les végétaux. Enfin, terminez avec le nettoyage de la gouttière et des conduits en y versant de l’eau chaude pour en éliminer les salissures qui se seraient collées aux parois.
Faut-il réaliser un traitement hydrofuge ?
Le nettoyage du toit doit s’accompagner de la pose d’un produit hydrofuge et anti-mousse pour être efficace. Ce type de traitement permet notamment de réduire les risques d’humidité puisque le produit utilisé a des pouvoirs déperlants. Comme ils s’adaptent à tous les types de toit (acier, chaume, tuile, etc.), vous n’aurez pas à craindre qu’ils viennent fragiliser le revêtement. En ce qui concerne son application, vous aurez besoin d’une brosse dure et d’un pulvérisateur. Encore une fois, il est intéressant de rappeler que l’application d’un traitement anti-mousse et hydrofuge requiert certaines compétences et le risque de mauvaises chutes n’est pas nul si vous ne connaissez pas les règles de sécurité attenante au nettoyage du toit. Pour s’assurer un toit propre et exempt de mousses et de détritus, choisissez de confier l’opération à un artisan ou à une entreprise qualifiée.
